Lutte contre la torture: l'Acat CI planche sur la protection des défenseurs des droits humains

C'était au cours d'un atelier organisé à l'occasion de la commémoration de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture.

"Le thème exact qui nous a été donné de traiter c'est : Défenseurs des droits humains, sentinelles contre la torture et les mauvais traitements. nous avons estimé que notre rôle c'est de mener des actions préventives et de promotion des droits de l'homme mais aussi de mener des actions de respect et de défense des droits de l'homme. Parce qu'aujourd'hui, malheureusement, la torture connait une extension géographique inquiétante.

Il faut qu'on se mobilise pour lutter efficacement contre la torture et les mauvais traitements à défaut d'éradiquer ce fléau'', a souligné Paul Angaman, président de l'observatoire des lieux de détention. Selon lui, les actions préventives sont la sensibilisation, des projections de films, des rapports, etc.

Pour amener la population à s'approprier ses droits. "Les chiffres concernant la torture que nous avons datent des lendemains   de la crise militaro-politique où on a pu noter avec le rapport de la CDVR plus de 5000 cas de torture", a-t-il indiqué non sans faire remarquer qu'il y a eu beaucoup d' amélioration en matière de lutte contre la torture et les mauvais traitements en Côte d'Ivoire. '' Ce qu'on peut constater c'est que le phénomène a beaucoup baissé. Mais, tant qu'il y a un cas de torture ou mauvais traitement, il faut continuer le combat. Là où il y a encore des efforts à faire c'est au niveau des prisons où beaucoup ne sont pas aux normes", a insisté M. Angaman. 

Pour sa part, Marie Solange Tanoh , coordonnatrice du projet Défenseur des droits humains (DDH) a présenté son rapport sur les droits humains en Côte d'Ivoire.