
Un moment chargé d’émotion et de mémoire
S’exprimant sur la place publique du village, Éric Kahe, fils du Guémon et ancien ministre du Commerce, a rappelé les tragédies vécues par la région durant les crises passées.
« Madame la Première Dame, nous sommes à moins de 30 mètres de l’endroit où, en juin 2005, vous aviez pris le temps de venir me consoler alors que je pleurais la perte de 150 personnes, enterrées ici, victimes d’une guerre qui n’était pas la leur »,
a-t-il déclaré, saluant la compassion et le soutien constants de Simone Gbagbo envers les populations de l’Ouest.
Le ministre a également mis en avant la diversité culturelle et ethnique du département de Duékoué, symbole selon lui d’une Côte d’Ivoire unie dans la paix.
« Vingt ans après, vous êtes encore avec ce peuple multicolore du Guémon, les Wê, les Malinkés, les Akans et bien d’autres communautés vivant ici en harmonie »,
a-t-il ajouté sous les applaudissements de la foule.

Un appel à la mobilisation et à la vigilance
Éric Kahe a ensuite abordé les rumeurs liées au retrait des cartes d’électeurs. Il a tenu à rassurer la population :
« Retirer sa carte d’électeur ne veut pas dire avoir déjà voté. La signature au retrait prouve simplement que la carte a bien été remise à son titulaire »,
a-t-il expliqué, dénonçant les campagnes de désinformation.
Selon lui, deux défis majeurs se dressent face aux électeurs : l’abstention et la fraude.
« Ces deux équations ne trouveront de solution que dans les mains du peuple souverain de Côte d’Ivoire »,
a-t-il insisté, appelant à une forte participation le 25 octobre prochain.
Nous ne serons pas les KKB de 2025
Répondant aux critiques de certains acteurs de l’opposition qui appellent au boycott du scrutin, Éric Kahe a tenu à clarifier sa position :
« On nous compare à KKB, mais nous refusons d’être les KKB de 2025. L’opposition ivoirienne est majoritaire : elle représente 65 % de l’électorat. Même avec quatre candidats, ce n’est pas une élection pliée »,
a-t-il déclaré.

À travers une métaphore arithmétique, il a démontré qu’aucun candidat ne saurait être élu dès le premier tour si la majorité de l’électorat d’opposition se mobilise.
« On vous empêche d’aller voter parce que votre voix compte. Ceux qui refusent de voter soutiennent, en réalité, le quatrième mandat »,
a-t-il lancé, en appelant les partis de l’opposition à s’unir autour de Simone Gbagbo au second tour.
Dr Simone Ehivet Gbagbo, le chemin d’une nouvelle espérance
Un message fort à la jeunesse
S’adressant à la jeunesse du MGC, Éric Kahe a exhorté les jeunes à la vigilance le jour du vote :
« Le 25 octobre, soyez sobres et éveillés. Ne consommez pas de repas suspects qui pourraient vous endormir. Ce jour-là, votre jeûne sera celui de la liberté et du développement »,
a-t-il recommandé.

En conclusion, depuis Guitrozon, le ministre Éric Kahe a lancé un appel solennel à la mobilisation populaire pour un scrutin massif et apaisé. Cet “Appel de Guitrozon”, porté depuis le cœur du Guémon, se veut un signal fort en faveur d’une nouvelle espérance nationale, incarnée selon lui par la candidate Simone Ehivet Gbagbo, autour des valeurs de réconciliation, de coexistence pacifique et de développement partagé.
