
En ouverture, Marcellin Dally, Secrétaire Exécutif mondial de la Convention internationale contre le dopage de l’UNESCO, est intervenu par visioconférence depuis le siège de l’organisation à Paris. Il a salué la dynamique initiée par la Côte d’Ivoire à travers ce programme, qui s’inscrit à la fois dans une démarche nationale et internationale.

Selon lui, la formation des experts sur l’éthique et les valeurs doit s’appuyer sur les instruments normatifs internationaux, notamment les conventions et recommandations de l’UNESCO. Il a rappelé que ces textes, véritables leviers d’action, permettent d’ancrer la lutte pour l’intégrité dans un cadre universel, tout en renforçant les cadres réglementaires nationaux. Marcellin Dally a souligné l’importance d’une compréhension fine de ces dispositifs par les formateurs afin de consolider la gouvernance éthique à l’échelle nationale.
Les travaux de la journée ont ensuite donné lieu à une série d’exposés scientifiques et philosophiques d’une grande richesse.

Le Professeur Dah Cyrille a abordé la relation entre sciences médicales et performance sportive, démontrant que le sport moderne repose désormais sur des fondements scientifiques rigoureux intégrant nutrition, prévention et santé globale.
Le Professeur N’guessan Kouamé a, pour sa part, exploré le mécanisme de la contraction musculaire, insistant sur le rôle des mitochondries dans la performance et la récupération, tandis que le Professeur Lazare Poamé a livré une réflexion profonde sur « l’éthique et le numérique », interrogeant la place de l’humain face aux technologies émergentes.
la dignité, de la transparence et du service de l’humain.
Enfin, le Professeur Ousmane Zina, intervenant à distance, a conclu sur le thème de la gouvernance sécuritaire, plaidant pour une approche éthique, prévoyante et coopérative de la sécurité mondiale.
Cette troisième journée du PEVIS/PEVIQ a mis en lumière l’interconnexion entre le savoir scientifique, la responsabilité éthique et la gouvernance éclairée. Elle a rappelé que le progrès technologique, la performance humaine et les institutions publiques ne prennent tout leur sens que lorsqu’ils demeurent guidés par une même exigence : celle de la dignité, de la transparence et du service de l’humain.
