
Conduit par l'ex Premier ministre Patrick Achi, président du congrès, l'événement s’articule autour de la révision des textes du parti, de l’orientation stratégique en vue du scrutin d’octobre, et surtout de la désignation du candidat qui portera les couleurs du RHDP. Depuis plusieurs semaines, la base militante, à travers les pré-congrès régionaux, n’a cessé de réclamer la candidature du président sortant, Alassane Ouattara.
À Bouaké, Bouna, ou encore dans le Worodougou, des motions ont été adoptées à l’unanimité pour qu’il soit investi comme « candidat naturel ». Une demande que les cadres du parti ont relayée massivement à l’ouverture du congrès.
Ce congrès n’est pas un aboutissement : il est un point de départ
Pour autant, au terme de la première journée, aucun nom n’a été officiellement désigné. Le comité scientifique, présidé par la ministre Mariatou Koné, et l’équipe d’organisation conduite par Amédé Kouakou, ont préféré réserver la proclamation du candidat pour la clôture, prévue ce dimanche 22 juin, au stade olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé. Un choix stratégique, qui maintient le suspense et concentre l’attention nationale et internationale sur l’événement.
Alors que l’opposition dénonce à l’avance une éventuelle candidature d’Alassane Ouattara, qu’elle qualifie d’« anticonstitutionnelle », les militants RHDP, eux, n’en démordent pas. Pour eux, seul le président sortant peut garantir la stabilité, la paix et la poursuite du développement.
L’enjeu dépasse donc le cadre partisan. Ce congrès est une séquence politique majeure qui pourrait redéfinir le paysage ivoirien. Et c’est demain, dans une ambiance de grande ferveur attendue au stade d’Ébimpé, que le RHDP lèvera enfin le voile sur le nom de son candidat à la présidestratégique